Après mon manteau qui m’a pris un temps dingue, il me fallait des projets simples et rapides. Pendant une virée chez le marchand de tissus, j’avais déniché un coupon de velours côtelé bleu Navy. Je l’ai embarqué aussi sec avec l’idée de m’en faire une robe d’hiver douillette.
En cherchant des modèles potentiels sur thread&needles je suis tombée sur la robe d’ Axetoile, aka le parfait combo classe/confort, et en plus le patron est gratuit à imprimer et à scotcher chez soi. Faut juste pas faire comme moi et faire gaffe à imprimer les explications en français et pas en Allemand ^^
Alors c’est du projet ultra simple et comme je n’ai pas eu besoin de mettre de fermeture sur le coté, merci le tissu stretch, et que j’ai simplifié l’encolure, c’était encore plus simple.
Ma seule et unique boulette a été de coudre une manche à l’envers, mais ça à vite été rectifié. Je n’ai quasiment pas eu besoin de reprendre la robe j’ai juste creusé un peu plus les pinces de dos. Il faudra d’ailleurs que je les creuse davantage je me rends compte sur les photos que le dos baille encore un peu.
Je suis assez fan de cette forme d’encolure en “tombé” sur les épaules. Quand on n’aime ni les décolletés ni les cols roulés c’est un très bon compromis ^^
Bilan, j’adore ma robe! Elle est douillette et confortable pile à la bonne longueur pour ne pas avoir à faire attention à s’asseoir comme une dame et la jupe est dansante juste ce qu’il faut.
Dans le Jukebox :
Opeth est un groupe suédois estampillé “metal progressif” et emmené par Mikael Akerfelt dont je vous ai déjà causé ici . J’avais entendu parler de ce groupe par des amis qui étaient allés les voir au Hellfest, mais comme les chants gutturaux c’est pas mon truc, je n’avais pas eu la curiosité d’écouter.
Et puis il y a eu Storm Corrosion (Du Akerfelt croisé Wilson donc) et comme l’album était chouette j’ai eu envie de jeter une oreille à la musique des Nordiques. On m’a donc conseillé d’écouter leur dernier album en date, “Heritage”, où il n’y pas du tout de growl. J’ai aimé et je suis tombée amoureuse de la voix magnifique d’Akerfel! Si un jour ce type décide de faire un album de berceuses, je passe commande direct! ^^
Pour vous donner une petite idée : cette song n’est ni sur “Blackwater Park” ni sur “Heritage” mais nivau voix, c’est une de mes préférées.
“Den säntiga ressan” sur l’album “Watershed” :
Me voila donc à lancer “Blacwater Park”, puisque tout le monde s’accorde à dire que c’est un de leur meilleurs crus.
Et j’ai adoré! Même les chants gutturaux passent très bien vu qu’ Akerfelt arrive à avoir un growl mélodieux (j’avoue je pensais pas ça possible). Deux song que j’ai particulièrement kiffées :
“Bleak”, Et là en plein d’un coup j’entend la voix de Wilson mais ce type est partout! 😀 :
“Still Day Beneath the sun”, pour finir sur un peu de douceur :
En janvier dernier l’amie Gathe s’est envolée dans les froides contrées canadiennes. En petit cadeau de départ je lui avais bricolé un béret pour qu’elle ait chaud aux oreilles mais avec chauvinisme ^^. En velours ras noir, doublé polaire et tripliure dans un joli tissus retro girly, choisit avec l’aide de Bab.
Je n’ai pas eu le temps de prendre le bonnet en photo avant que la Gathe s’envole, en revanche quand j’ai vu le reste de ce tissu cohabiter avec les bouts de lainage gris de mon manteau Django , dans mon sac à chutes, paf ça a fait des Chocapic. J’avais envie d’en faire une jupe d’hiver, c’était l’occasion de tester ce patron de jupe new look (une jupe à poches quoi, toutes les jupes devraient avoir des poches.)
Alors quand on sort d’un patron Deer &Doe aux lignes ben marquées, au papier épais, au tracé clair, dans toutes les tailles et aux explications limpides, se débattre avec un new look n’est que souffrance! Le papier est tout fin et se déchire dès qu’on a le malheur de le déplier dans le mauvais sens et les explications sont tellement floues que j’ai même pas essayé de les suivre (je suis d’une absolue mauvaise foi, j’avais juste la flemme de les traduire ^^). Au final j’ai passé quasi autant de temps à décalquer le patron qu’à réaliser la jupe, à peu près une soirée à chaque fois.
J’ai dû jouer à Tetris pour faire rentrer les pièces dans ce qui me restait de lainage (ça s’appelle utiliser un coupon jusqu’à la lie) et j’ai mixé deux versions du patron pour avoir la jupe courte mais avec les poches.
Je n’ai pas suivi les explications du patron mais le modèle est assez simple et on voit très bien comment assembler les pièces une fois celles-ci coupées. Comme je voulais jouer entre le gris et le tissu fun, j’ai fait des poches contrastantes, un ourlet rapporté en plus de doubler la ceinture et des surpiqûres mauves.
Je voulais essayer de poser une fermeture invisible, mais je me suis viandée et là clairement elle a rien d’invisible, je ferrai mieux la prochaine fois. Petite astuce d’ailleurs : si la fermeture que vous vous apprêtez à coudre est trop longue et que vous en avez pas d’autre sous la main, il suffit de la couper et de faire fondre un peu le plastique en bas du zip avec un briquet pour la sécuriser.
Bon finalement, même avec le tissu funky et les surpiqûres, cette jupe fait beaucoup trop “Madame qui va au bureau” à mon goût. J’hésite à la raccourcir mais je suis pas sure que ça suffise à gommer le côté sérieux du truc.
Dans le Jukebox :
Je vous avais déjà parlé de Porcupine Tree ici. “Arriving somewhere” n’est pas un de leurs album mais leur premier live DVD enregistré au Park West de Chicago pendant le Deadwing tour en 2005. Et ce qui en ressort, c’est que ces mecs font quand même des lives exceptionnels !
Déjà on a droit à une setlist merveilleuse avec plein de morceaux de “Deadwing” et de “Lightbulb Sun” dedans, Lasse Hoile à la réalisation et des musiciens en très grande forme. Je connaissais la plupart des titres dans leur version studio mais il y a un paquet de morceaux que j’ai redécouvert via ce que j’appelle l’effet ” live+++” et qui donne à peu près ça :
Version album : ah elle est cool cette song! / Version live : MAIS IL EST TROP BIEN CE MORCEAU! ^^
Par exemple :
“Start of something beautiful”, avant pour moi c’était juste la conclusion de “Deadwing”, mais ça c’était avant :
“Hatesong”, le morceau qui fait “bam dans la tronche” :
Et il y a les morceaux que je découvrais :
“Heartattack in a layby”, ❤ j’aurais aimé mettre un commentaire plus subtil et plus pertinent mais pour celle-là, j’ai rien d’autre 🙂
“Trains” , c’est surement un des morceaux les plus connus du groupe mais je n’avais pas écouté “In Absentia” , l’album dont il est tiré. C’est chose faite depuis, vous pensez bien ^^
Et pour finir “Futile” , une de leur plus bourrines, qui ne fait pas partie du concert de Chicago mais qui est dans les bonus du DVD et que j’aime beaucoup :
Ceci est une intro avant un article long : Hey ça va faire bientôt trois mois que j’ai sautée le pas et commencé à vous causer chiffons et musique, youpi! Sauf que j’avais cousu pas mal de trucs avant. Je vous propose donc une petite série d’articles “Archive hivernale” parce que mine de rien, j’ai été assez productive cet hiver. Voici donc le premier projet de la série et sûrement mon plus gros projet de l’année. Comme dirais Ten :”Allons-y!” Ceci est la fin de l’ intro avant un article long.
Pour la petite histoire j’ai commencé à coudre il y a…mazette 5 ans ! Parce que je partais en Autriche pour un stage au mois de janvier. La frileuse de compétition que je suis, avais donc besoin d’un truc un peu plus chaud que les vestes en laine toute fine et doublure synthétique du commerce. Mon premier projet était donc un manteau. Ouvrons joyeusement le placard à archives :
Fait sans patron, en velours cottelé doublé et polaire. Il était très chaud, très lourd et aussi très moche mais il à fait son office, il m’à garder au chaud sous la neige.
Deux hivers plus tard, j’ai réitéré :
En drap de laine et polaire, sans patron toujours et toujours aussi lourd. Je l’ai porté pendant deux hivers après il à commencé, à se découdre un peu de partout.
Donc cet hiver j’ai décidé de me refaire un manteau. Un vrai! Avec patron à l’appui (ça va bien 5 minutes le freestyle mais ce coup-çi, j’avais envie d’un truc propre ^^) qui ne pèse pas un bovin mort, chaud, mais le plus fin possible, classe mais pas trop fragile et surtout pas noir. Oui parce que depuis la magnifique doudoune bleu layette que je portais au collège, je n’ai eu que des manteaux noirs. Un peu de changement que diable!
Sauf que :
petit 1 : je manquais grandement de temps pour m’y mettre
petit 2 : je n’arrivais pas à me décider pour un patron
petit 3 : l’hiver étant certe pourris mais pas particulièrement polaire, rien ne pressait
Entre temps les premiers patrons de chez Deer&Doe commençaient à fleurir sur la toile. Un manteau m’a tapé dans l’œil dans une vitrine (vieille collection donc impossible de vous trouver une photo) avec un détail charmant : une fausse jupe en tulle attachée à la ceinture intérieure, qui laisse une bande de tulle apparaître une fois le manteau fermé, genre je porte un jupon en dessous quoi.
Je suis tout de même partie en quête de mes tissus. Je ne voulais pas de noir, mais quand même du neutre histoire de pouvoir porter les couleurs que je veux avec. J’ai trouvé en fouillant dans le rayon lainage, un gris clair un peu chiné très doux et très fin qui s’est avéré être un rouleau de tissu Dior rien que ça ^^. J’ai pris la polaire la plus fine que j’ai pu trouver, grise également, et un coupon de polyèstère blanc avec des jolies fleurs noires (les doublures à fleurs mon grand kiff ^^). J’ai aussi pris du tulle noir et j’ai laissé tout ça attendre le patron parfait.
Et voila que Zibusine et sa version Malicia de la veste pavot m’apportent la solution. Parce que la Pavot elle, ne m’avait pas vraiment tapé dans l’œil, le col Claudine et la patte de boutonnage me plaisaient pas vraiment. Mais comme ça me démangeait d’essayer ces patrons dont toute la craftosphère disait le plus grand bien, je me suis jetée à l’eau.
J’ai commandé le patron de Pavot (et un autre de Deer&Doe que je vous montrerai bientôt) et en avant pour l’aventure !
Je vous préviens : à partir de là, y en à pour un moment alors allez vous faire un café ou un thé et installez-vous confortablement ^^.
Au début tout à été comme sur des roulettes, j’ai décalqué le patron 2 tailles au dessus pour avoir la place pour la doublure. Niveau modifications, j’ai rallongé la veste (j’avais hésité à élargir la jupe, mais finalement elle tombe très bien comme ça.) Et la grosse modification : je ne voulais pas de patte de boutonnage apparente,j’aimais pas trop l’espèce de croix que ça dessinait sur l’avant de la veste (certain dirons que je pinaille… et ils auront parfaitement raison).
Du coup, j’ai simplement redessiné en collant les deux pièces et en supprimant les 1.5 cm de la marge de couture compris dans le patron ( je vais pas vous mentir, ne pas avoir à rajouter les marges c’est merveilleux). Et voila ma première boulette : j’avais oublié de modifier la ceinture. J’ai donc dû en recouper une (rien de bien méchant pour l’instant). J’ai ensuite coupé 3 fois toutes les pièces : une dans le lainage, une dans la polaire, et une dans la doublure… ça faisait beaucoup de pièces.
J’ai commencé par coudre la partie lainage : pour le montage aucun soucis, même pour les fronces et les poches c’est allé tout seul. Les explications du patron sont très claires et illustrées ce qui est quand même vachement pratique.
Ensuite, j’ai eu l’idée lumineuse de faufiler ensemble la tri-pliure (les pièces en polaire) à celle en doublure (polyèstère) histoire de coudre “le manteau en doublure” en une seule fois… et là catastrompf! Le tissu gondolait à chaque couture, le fil n’arrêtait pas de casser, j’ai eu beau régler la tension de la machine, ça n’a rien changé. Après plusieurs essais infructueux j’ai tout décousu (découdre du point zigzag sur de polyester c’est FUN grrrr). J’ai donc cousu une veste en polaire PLUS une veste en doublure et là, aucun souci, c’est passé comme une lettre à la poste. Seule différence avec la partie en laine, j’ai réduit la largeur du haut des manches pour ne pas avoir à faire les fronces dans la doublure, j’avais peur que ça ne rende pas bien avec toutes ces épaisseurs.
Bon maintenant que j’ai les 3 morceaux y à plus qu’à les assembler. Là je me dit que c’est l’affaire d’une journée et à la fin du weekend, j’ai fini mon manteau (Mouahahaha qu’elle naïve je fais). D’abord je fixe les trois épaisseurs simplement avec des épingles (je n’aime pas bâtir, les épingles sont mes amies) j’essaie et les manches coincent à cause de l’épaisseur de la polaire. Je dépingle donc, découds les manches et les recoupe dans de la ouatine matelassée (un truc qui ressemble à ça, qui reste bien chaud mais qui glisse mieux) mais comme je voulais que l’intérieur des manches soient assorties au reste de la doublure, j’ai donc doubler du matelassé (je n’ai peur de Rien). Rebelote, je recouds les manches je ré épingle les trois épaisseurs ensemble et je réessaie : ça passe. Même avec mon combo grand froid, c’est à dire : débardeur+t-shirt à manche longue+petit pull en laine+sweat à capuche+veste tailleur, ça passe et j’ai chaud : parfait!
Je m’attaque donc à la couture et re catastrophe c’est de travers les épaisseurs se mettent pas bien, ça repique de partout, je re découds et je m’acharne mais j’arrive à chaque fois au même résultat. Après m’être arraché les cheveux et avoir hurlé mon désespoir, je me suis fait du thé. Et j’ai changé de méthode. J’ai opté pour une façon dite “à la bourrine mais je noie le poisson” : j’ai essayé le manteau et ai tiré sur la doublure jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus de bosse, ré épinglé et coupé là où ça dépassait et ça a marché ! J’ai ensuite pu coudre les parmentures pour faire une finition propre. Victoire!
Le corps du manteau étant terminé, j’ai voulu tenter de faire un col. J’ai donc modifié un peu l’original de pavot pour qu’il soit plus “en pointe”. J’avais dans l’idée de le faire en velours noir : c’est doux, c’est chaud mais c’est particulièrement chiant à coudre. Sauf que j’en avais plus beaucoup en stock, donc j’ai coupé le dessous du col dans le ployestère à fleurs mais j’ai eu beau l’entoiler ça gondolait un peu et ça restait pas bien en place. En plus ma forme de col modifié c’était bof. Je me suis donc dit que j’aillais coudre la capuche directement sur l’encolure plutôt que de la faire amovible en cachant le zip sous le col. Pour le coup j’ai fait exactement comme Zibusine même patron de capuche (et ça va devenir mon patron de capuche chouchou : assez grande pour planquer ma tignasse et mon casque audio et qui tombe quand même vachement bien). Après mes déboires, j’étais persuadée que j’allais encore me planter quelque part mais non, le redessinage, coupage, doublage, montage et même la pose des biais pour les finitions s’est passé tout seul. Je m’y attendais tellement pas que j’en ai été toute surprise :).
Le reste c’était du fignolage même si ça s’est avéré plutôt long :
– ourlet des manches et ajout d’une bande de velours noir au poignet (j’avais peur que le tissus clair devienne vite dégueu au bas des manches)
– pose des bouton : j’avais pas le courage de faire des boutonnières, j’ai donc mis des pressions et utilisé la méthode des doubles boutons de tread&needles. J’aime beaucoup, ça fait une finition très propre et j’aime bien la petite touche de couleur avec les boutons bleus. Pour le reste bouton recouvert de velours (pour rester constante ^^)
– la bande de tulle, pour faire style “j’ai un jupon sous mon manteau mais t’en vois qu’un bout” ^^, sur la doublure et du coup ourlet invisible (à la main : long !) sur le coté lainage
Et At last ! Fini ! A ce moment je n’étais que joie et euphorie ^^. Depuis j’ai passé la bête au crash test : gambadons dans les chemins boueux et grimpons aux arbres et il a passé l’épreuve haut la main! (haut la manche plutôt). Cela dit, quand on a du tulle au bas de son manteau, faut faire gaffe aux ronces ! ^^
Alors au final, il est léger très douillet (j’ai l’impression d’enfiler un peignoire) et il ne crie pas “homemade”.
Mais y a quelques trucs qui me chiffonnent quand même. Les poches me font des hanches énormes, je sais pas si c’est dû aux épaisseurs où à la coupe. Et j’ai l’impression que certaines coutures plissent -_-. Et même si j’aime beaucoup la capuche doublée elle me glisse des tifs dès qu’il y à un peu de vent (ce qui arrive souvent par chez moi :D)
Bon ces petits détails ne m’empêcheront pas de dormir et quand même je ne me suis pas acharnée pour rien ! Et bonus j’ai beau l’avoir terminé fin février, l’hiver semblant beaucoup trop s’attarder, j’ai même pas eu besoin d’attendre l’année prochaine pour le porter 🙂
Dans le Jukebox :
Vu le temps que ça m’a pris vous vous doutez bien que je n’ai pas écouté qu’un seul album mais la principale bande son de ce projet ça été justement une bande son,celle de Django Unchained (que je vous recommande chaudement). Bon c’est pas comme si le Maestro du cinéma nous avait habitués à des BO magnifiques hein ^^. Et quand Tarantino décide de se mettre au western il se paie le luxe d’inviter Ennio Morricone, respect! Des morceaux très typés western donc mais pas que, le petit passage de bon vieux rap US des familles est surprenant mais efficace, de même que la scène faussement épique sur fond de chevauchée des walkyrie. Mes songs chouchou :
Who did that to you :
Trinity (titioli) : Si un jour je me ballade dans le far west à dos de canasson je veux avoir cette song dans les oreilles 😀 :
Django (qui met tout de suite dans l’ambiance) :
Et puisque qu’on est sur un blog de chiffons ici, c’est l’occasion de parler costumes! Sur ce film y a un gros boulot sur le look de Schultz voyez plutôt :
Le côté costume de dandy avec un je-ne-sais-quoi qui retient l’attention. Chapeau à l’européenne et manteau de coupe très classique mais avec les détails fun de la pèlerine et des attaches, c’est complètement dans le personnage, classy mais jeté :). Pour Django qui a des petites recherches vestimentaires durant le film :
Au passage dans cette scène le boulot sur l’image est merveilleux. Les tons sépias du paysage, les peaux majoritairement sombres des acteurs et là bim, la touche colorée du bleu des vêtements de Django, c’était hyper bien pensé!
De même que son autre costume qui, sous un air lambda, est tout en petits détails du genre lunettes rondes et veste courte perfecto style. J’ai aussi particulièrement aimé le petit détail du cuir gravé de la selle (pousser le soucis du détail jusqu’à travailler le cuir comme ça, alors qu’on voit la dite selle pendant deux plans, je trouve ça monstrueusement classe.
Enfin si je ne vous ai toujours pas convaincu d’aller voir ce film je vous invite à lire la critique d’une amie qui écris des reviews de film/jeux/livre et avec intelligence et talent (et en plus elle cuisine un risotto merveilleux).
Je vous disais dans mon précédent post que j’avais la ferme intention de réutiliser le patron de la robe réglisse.
Tah dah :
Je ne sais pas pourquoi je visualise très souvent des robes en blouse ou en t-shirt. Tant mieux pour moi car si je reste mitigée sur ma version robe de ce patron, je l’adore en blouse!
Glitter on the cupcake : dans le genre projet rapide ça se pose là : une soirée et c’était plié (bon soirée qui s’est terminée à 1h du matin tout de même).
Je suis tellement habituée à faire des boulettes en couture et à passer du temps à découdre un truc parce que je me suis trompée de sens et bien sûr je m’en rends compte après avoir tout surfilé. Que quand un projet se passe comme ça, sans aucun accro du début à la fin, et en bonus rapidement, je suis toujours surprise.
J’ai utilisé un coton tout léger noir à petits pois blancs qui tire un peu les yeux (les pois le truc trop easy à photographier -_-). Pas de grandes modifications : J’ai rallongé les pièces devant et dos d’une trentaine de centimètres, réduit les marges de couture et pour le col j’ai simplement fait une couture retournée plutôt qu’une finition au biais. L’aspect est un peu plus brut de décoffrage du coup mais perso j’aime bien.
Résultat des courses : Un coupon en moins, (j’en avais 1m et en coupant dans le biais c’est juste assez) , une nouvelle fringue que je kiffe, un truc en moins dans ma tout doux to do list et une deuxième participation en temps et en heure au réglisse sew along. Mais que demande le peuple ^^
Dans le Jukebox :
Je vous ai parlé dans cet article d’une de mes addictions musicales de ces dernier mois :
Cet album, c’est celui sur lequel j’étais passée très vite parce que j’avais beaucoup plus accroché aux deux autres. Sauf que depuis, le bonhomme a annoncé son passage dans pas mal de festivals cet été,dont un juste à côté de chez moi. Et s’il y a un truc que j’aime encore plus que me découvrir des addictions musicales, c’est d’avoir l’occasion de voir les addictions en question sur scène pas longtemps après 😀
Avant d’aller a un concert j’aime bien avoir la potentielle tracklist fraîche en tête histoire d’en profiter au max. J’ai donc réécouté cet album par acquis de conscience, et là : deuxième effet kisscool!
Il y a un paquet de trucs qui ne paraissent pas à la première écoute comme l’ambiance très sombre qui transparaît malgré des mélodies dansantes. Et quelques morceaux qui diffèrent franchement de la pop colorée de “Life in cartoon motion” . Notamment “I see you” et “By the time”. Mais toujours pas mal de songs qui me donnent envie de danser toute seule dans mon appart (ce que je ne me prive pas de faire d’ailleurs ^^) comme “We are golden” ou “Good gone girl”.
Et bah même si “The origin of love” reste mon album chouchou je suis sacrement contente d’avoir réécouté celui-ci!
“By the time” J’adore cette berceuse! :
“Blame it on the girls” Paye ton clip tout plein de références à Orange mécanique 🙂 :
En avril dernier Nessie aka la créatrice des chouettes patrons Deer&Doe a lancé sa collection printemps/été. Et pour fêter ça, un sew along (littéralement coudre ensemble) a été organisé sur le blog de la boutique, autour du joli patron de la robe réglisse.
Voila qui tombait bien, justement elle m’avait tapé dans l’œil cette petite robe et, cherry on the cake, j’ai tout de suite visualisé quels tissus de mon stock allais y passer. Un coupon de vichy à petit carreaux jaune et blanc et un tissu blanc au tissage un peu grossier pour les manches et le col :
Je me suis beaucoup appliquée pour décalquer le patron et j’ai même repassé mon tissu avant de le couper, chose que je ne fais habituellement JAMAIS. Comme vous pouvez le voir sur la photo c’est mon plancher qui fait office de table de coupe et généralement à des heures tardives . J’en profite pour vous présenter mon fidèle assistant : Timmy mon porte-épingles voodoo doll.
Le modèle n’a rien de compliqué, j’ai presque passé autant de temps à décalquer le patron, couper et surfiler le tissu qu’à monter la robe en elle-même.
Mais elle à beau être simple, elle est aussi bourrée de petits détails choupis : Des mancherons, un col lavallière, des fronces aux épaules, le corsage coupé dans le biais…
La robe se fait assez vite mais fidèle à moi même j’ai un peu galéré pour le col. Je ne suis d’ailleurs pas sure de l’avoir fait dans les règles de l’art mais il fait son office. Et j’ai eu un petit soucis avec les mancherons qui étaient beaucoup plus larges que les emmanchures, par quel mystère je ne sais point. Du coup je les ai ratiboisés jusqu’à ce qu’ils soient à la bonne taille.
J’ai quasiment suivi le patron à là lettre. La seule modification que j’ai faite, c’est que j’ai coupé le dos en une seule pièce au lieu de deux.
Pour l’ourlet, j’ai tout d’abord utilisé la méthode au biais comme préconisé dans les explications, mais le tissu étant très léger, le rendu était raide et moche. Alors on le fait chauffer, le découd vite et on refait un petit ourlet tout simple avec un rentré à 0.5 cm, une couture et hop.
Au final, je ne suis pas convaincue. Je trouve que cette robe me donne un air de poupée (et je DÉTESTE avoir un air de poupée) mais cette impression est surtout due au fait que j’avais une robe dans le même tissu quand j’avais 6 ans. Ça a d’ailleurs bien fait marrer ma maman quand elle a vu mon ouvrage. Aheum aurais-je inconsciemment une mémoire fringuesque? Autre petit bémol : j’aurais du rallonger le corsage, la taille monte trop haut à mon gout.
Je ne suis pas sûre de la porter autrement qu’en robe de plage en revanche je compte bien réutiliser ce patron surement dans un tissus un peu plus passe-partout et, pourquoi pas, avec une jupe asymétrique comme expliqué ici 🙂
Dans le Jukebox :
The lumineers est un groupe de folk originaire du New-Jersey. Si vous écoutez la radio (ce qui n’est pas mon cas) vous connaissez surement cette chanson, tous en cœurs :
“I belong with you, you belong with me, you’re my sweet Ho!”
Une pote m’ayant dit le plus grand bien de cet album, j’ai commencé à l’écouter par un après midi ensoleillé alors que j’avais envie de sunny dans ma playlist. Bon ce sera pas mon disque coup de cœur de l’année mais ça reste très agréable à écouter. Le chanteur a une voix chaude avec juste ce qu’il faut de râpeux. Et on trouve sur cet album ce petit grain de légèreté et d’insouciance qui va si bien à la musique folk. Je vous laisse sur deux songs qui m’ont beaucoup plu :
“Submarine” : définitivement mon morceau préféré de l’album :
Dans un mois c’est l’été… ah ouais? Parce que chez moi c’est plus ambiance plaid et chocolat chaud que plage et sunshine. Et perso j’en ai marre de cet automne déprimant au possible qui dure depuis des mois. Alors quand j’ai vu l’opération “hello sunshine” chez crafty B. Opération organisée par le shiny blog des fleurs rebelles et qui à pour but de je cite :
“Activer la mise en route du réchauffement de nos mornes contrées, apporter un peu de bonne humeur et égayer cette grisaille qui nous étouffe.”
Autant dire que j’ai assez vite adhéré à l’idée. Pour participer il faut donc
petit 1 : publier un billet “opération hello sunshine” sur son blog
petit 2 : Insérer dans l’article une photo de plage paradisiaque
petit 3 : Proposer un petit truc à gagner qui remonte le moral par temps pourrave et qui rappelle l’été.
Pour les photos de plages allons y franchement je ne vous en propose pas une, pas deux mais bien trois! (quitte à vendre du rêve autant y aller à fond)
Mais pas des plages lambda trouvées dans google image que neni! La première photo c’est la plage du diamant en Martinique où j’ai eu la chance de passer des vacances avec ma famille quand j’étais petiote et c’était une super semaine!
La deuxième est une plage d’Hawaï. Ça fait plusieurs samedi soir que je tombe sur la série Hawaï 5.0 qui ne brille ni par son originalité ni par la complexité des enquêtes mais qui se laisse facilement regarder ma foi. Et j’y apprécie assez l’ambiance et le fait que pour une fois l’archipel n’est pas présenté côté touristes. Bon forcement à voir des gens surfer à longueur d’épisode ça donne envie.
La plage de la troisième photo n’a rien de paradisiaque certes mais c’est la plage où on à été avec les coupains cet été et y repenser me fait chaud dans mon cœur 🙂
Comme j’ai découvert cette opération un peu tard (elle finie le 2 juin, c’est temps de s’y mettre) Je vous propose un petit quelque chose fait modestement de mes blanches mains mais qui mettra un peu de soleil par dessus les pulls et les écharpes qu’on se farcit encore.
Deux petites fleurs couleur summer sky, à porter dans les tifs en glissant une barrette dans l’épingle à nourrice.
Ou carrément sur les fringues pour mettre du sunshine dans la rue (à défaut de pourvoir en mettre dans la météo).
Bon vu que mon blog est jeunot je suis pas sûre qu’il va y avoir beaucoup de participants mais je tente quand même. Pour gagner ces petit trucs il faut simplement laisser un commentaire sous ce billet en y écrivant un mot qui vous évoque l’été (ça peut être ce que vous voulez) avant le 2 juin et une main innocente tirera au sort.
Et pour l’occasion je vous laisse sur un Jukebox avec plein de morceaux de sunshine et de happiness dedans 🙂
Cette vidéo à le don de mettre de bonne humeur!
Le trio gagnant des 60’s Beatles/Kinks/beach boys :
Notre hymne de l’été avec les coupains , bonjour ont à grandit dans les 90’s 🙂
Il y a quelques mois suite aux louanges qu’un ami en faisait j’ai commencée à écouter du Porcupine tree. Ecoute qui s’est vite mué en violente addiction musicale 🙂 . Quelques exemples :
Porcupine Tree donc est un groupe britton de prog rock emmené par Steven Wilson. Si vous êtes motivé vous pouvez aller faire un tour sur la page Wikipédia du bonhomme mais pour résumer il s’agit du leader de Porcupine Tree donc, qui compte également trois albums solo à son actif. Des side projects de partout et qui en plus de ça passe ces week-end à remixer les albums des copains d’Opeth, de Pineapple Thief ou quasi l’intégralité du catalogue de king Crimson. Oui le gars est prolifique ^^.
J’ai commencé par écouter l’album “Deadwing” (jetez vous dessus, là tout de suite!) puis “The fear of the blank planet” puis les projets solo de Wilson et j’étais perdue pour la patrie ^^.
Donc quand le type en question à annoncé son future passage à Paris pour la tournée de son dernier album en date “The raven that refused to sing and others stories” (très bon album, jetez vous dessus là tout des suite! Oui aussi ^^) j’ai pas hésité longtemps à prendre ma place.
La pochette de “The raven…” :
J’adore cet artwork! Je voulais essayer de le transposer en t-shirt pour porter au concert.
En guise de patron j’ai utilisé un t-shirt de ma pile de fringues à recycler et pour le tissu un teesh xxxl de décath (je me fournis quasiment toujours là bas quand j’ai besoin de jersey en petite quantité).
Pas de difficultés particulières les t-shirts je commence à maîtriser ^^ . Par contre le jersey étant plus épais que celui de mon t-shirt de base, le résultat s’est avéré un peu trop moulant à mon gout. Les manches étaient sensées être froncées sur le haut mais je ne sais pas comment je me suis débrouillée à les couper elles faisaient exactement la taille de l’emmanchure sans besoin de fronces. Ça fait un t-shirt plus classique mais c’est pas dramatique (et en plus ça rime^^). Pour être raccord avec le motif j’ai utilisé un reste de fil gris pour ourler le bas des manches et l’encolure. Et il faut vraiment que j’investisse dans une aiguille double pour ce genre de finitions.
Pour le motif j’ai coupé un rond en gabardine grise (l’assiette plate : le gabarit parfait ^^) que je me suis amusée à broder à la machine. C’était assez fun à réaliser :). Pour l’assemblage j’ai testé la technique de l’applique inversée. Oui je sais, pour cette technique on est sensé utiliser du tissu qui ne s’effiloche pas. Mais c’est tout ce que j’avais sous la main et puis une fois surfilé ça marche tout pareil… du moins pour l’instant.
Je l’ai fièrement porté au concert! 🙂
Dans le Jukebox :
et bien j’ai écouté le “Raven” en question histoire de rester dans l’ambiance :). Je vous posterais bien la totalité de l’album parce qu’il gagne vraiment à être écouté d’un bloc, mais je vais me contenter de deux titres :
“Drive home” : merveilleux ce morceaux est merveilleux :
“The watchmaker” ou l’art de passez de la berceuse au bourrin :
Le concert était absolument génial (et non je n’exagère pas 🙂 ). J’en ais fait une petite review si un peu de lecture vous tente 🙂 :
Par contre je précise que j’ai écris cette review à chaud en pleine émotion post concert (et les bons concerts me provoque de fortes émotions ^^) et bien qu’elle ai été corrigée (Bab, Lex si vous passez par là merci beaucoup!) j’y parle avec mon langage de poissonnière habituel. Je vous pris donc de m’excuser pour mes putain/bordel/etc etc que j’essais habituellement d’éviter sur ce blog parce que ça désespère ma maman ^^.
The barefoot musician& band, paris and others stories
Vendredi 8 mars 2013 6h30 : première sonnerie du réveil.
Bordel, c’est ce soir! Le temps du petit déj’ et des ablutions matinales et on est partis.
Arrivée à la gare, je retrouve Kouta, aka le plus grand fan du Sir Wilsonien recensé à ce jour. 2h14 de voyage à base de briefing de concert : t’as vu la setlist? Oh punaise ils vont vraiment jouer tout the Raven! Et mais c’est trop bien il y aura «Deform to form a star» aussi, OMG y a un des deux rappels c’est une song de Porcupine Tree!
10h14 : arrivés à la capitale, Lexxie (parisienne et fan Wilsonienne fraîchement convertie) nous récupère, direction chez elle pour poser les affaires et se sustenter (raclette improvisée, le repas parfait avant de piétiner des heures dans le froid) et c’est reparti!
C’est que le musicien pieds-nus est en dédicace de 13h à 14h, faut pas traîner. Deux RER plus tard, nous voilà dans la file d’attente devant Gibert : des t-shirt d’Opeth et Porcupine Tree partout et des éditions deluxe du Raven sous pas mal de bras. On avance doucement mais sûrement en déconnant.
Quand j’aperçois le Wilson en chair, en os et en lunettes… et là une impression de bordelmaisilestàdeuxmétresdemoietpasenpixelsetenplusilsourit me tombe sur le coin de la gueule. (Intimidée moi ? Comment ça ?) (Ceux qui se sont trouvés comme ça devant un artiste quel qu’il soit, dont l’œuvre les a remués, connaissent ce sentiment, les autres peuvent surement l’imaginer).
C’est à nous. Kouta fait dédicacer son exemplaire de «Grace for Drowning» et vu sa nervosité, je ne suis pas la seule à pas en mener large. Notre tour arrive, Steven Wilson nous gratifie d’un “Hello ladies” tout britton en nous fixant avec un regard bleu perçant. Je ne sais plus un mot d’anglais. Je ne sais plus un mot de français non plus. J’arrive à bredouiller un hello/thank you bafouillant en lui tendant ma place. Il la signe et me la rend en nous souhaitant un bon concert. Je me suis rarement sentie autant à coté de mes pompes. Adam Holzman (claviériste de son état) tout en coolitude signe également mon billet et me le rend avec un grand sourire. Ça y est, je me rappelle comment on respire. J’essaie de prendre quelques photos, elles sont floues, on ne les voit pas bien, tant pis. Un pote de Kouta/fan de Wiwi/DJ de librairie nous rejoint dans la foule.
On traine un peu (beaucoup) à Gibert, aka une saisie de douane pour un drogué en sevrage. Des kilomètres de rayonnage de CDs pas chers. Je me fais violence et en sortant on évite soigneusement la version bouquins de la-dite boutique.
Re-métro. Achat du dîner dans une boulangerie du coin où le serveur fait honneur à tous les clichés sur l’amabilité des parisiens. On arrive devant le Trianon quasiment les premiers (il est 16h à nos montres), c’est parti pour quatre heures d’attente.
A 19h les gorilles de la sécurité ouvrent les portes et en avant mauvaise troupe!
On est TOUT devant, carrément accoudés à la barrière. Première fois de ma vie que je me retrouve au premier rang d’un concert! Il y à peine un mètre entre nous et la scène!
Scène sur laquelle se trouve : l’imposante batterie de Marco Minnemann, la basse de Nick Beggs et l’orgue de Wilson himself à ma gauche. Juste devant moi les claviers d’Adam Holzman à côté du micro de Theo Travis. Le râtelier de guitares de Ghutrie Govan à ma droite. Ah et aussi un roadie qui fait la sieste (sur la scène oui, le mystère demeure entier à ce jour). En guise de décor, un énorme écran en fond de scène où apparaît puis disparaît la lune ornant la pochette de l’album, avec divers visages glauques en filigrane. Le tout sur des morceaux d’autres projets de Wilson que je ne reconnais pas, mais d’autres fans hardcores dans la foule s’en chargent. Je regarde un peu autour de moi : le Trianon est un petit théâtre à l’italienne choupi tout plein avec balcons, sièges en velours rouge, angelots en bois et plafond décrépit.
Ok. On fait pire comme salle de concert.
20h, les lumières baissent, les ovations montent. Pile à l’heure.
Les musiciens entrent et s’installent, Nick Beggs et sa crinière immaculée en tête. Wilson les suit, pieds-nus, souriant et ayant déjà la bougeotte. C’est peu dire que les applaudissements sont nourris. Premier morceau, l’intro fracassante de «Luminol» nous arrive en plein dans les esgourdes, la dizaine de photographes présents dans la fosse commencent à mitrailler.
Here we all are
Born into a struggle
To come so far
But end up returning to dust
Le Trianon entier hurle joyeusement la première partie matraque de «Luminol». Wilson ne tient pas en place. Quasi douze minutes de batterie merveilleuse, d’un jeu de basse parfait le tout assaisonné de saxo et flûte par Theo Travis (il joue des deux, mais pas en même temps) pour un coté jazzy qui se marie magnifiquement bien avec le reste des harmonies. Dans le genre ouverture qui envoie du steak, ça se pose là.
Fin du morceau Steven Wilson nous gratifie d’un
“Merci beaucoup Paris, bonsoir!”
avec un accent britton à couper à la scie à métaux.
“Ok we started with an easy one (mouhahaha). So tonight we’ll play all songs of the last album and also some others”.
cris d’approbation du public.
“So the next song is called «Drive home»”
Mon titre préféré du Raven! Je serre le bras de Lexxie en souriant comme une môme à qui on annonce que Noël est en avance cette année. «Drive home», morceau poétique et mélancolique s’il en est, voix hypnotique et guitare à vous retourner les tripes. Sept minutes et des poussières plus tard, je suis sur un petit nuage.
Les gorilles de la sécurité signifient avec une amabilité toute personnelle aux photographes que leur temps est écoulé et qu’ils sont priés de remballer le matos et de décarrer.
Les premières notes de «The Pin Drop» résonnent. Sur l’écran un dessin de femme dans sa bière entouré du même halo qu’une certaine lune, ça c’est du visuel signé Hajo Müller.
Le titre est angoissant à souhait. Wiwi module sa voix différemment. Pourquoi? Je n’en sais rien, je ne cherche pas, je profite.
Les musiciens prennent à peine le temps de boire un coup et l’intro tout en piano de «Postcard» arrive. Visuellement cette fois un visage féminin, en photo légèrement animée. Un morceau d’une douceur incroyable.
L’image apparaît dans son ensemble : une femme qui n’a pas l’air au mieux de sa forme, allongée sur un sol de cuisine un portable en fin de vie à la main. Le morceau s’achève sur une note de piano, putain qu’est-ce que c’est beau!
Changement d’ambiance. Wilson à la basse cette fois commence «The Holy Drinker», titre très riche en influence jazzy. Theo Travis sous ses airs timides doit s’en donner à cœur joie! Le morceau se termine par une outro brutale qui, si je puis me permettre, envoie le pâté! Quasiment sans aucun temps mort, les gars enchaînent. Les premières notes de «Deform to form a star» retentissent, Lexxie me regarde en souriant de toutes ses dents. «Deforme to form a star» ou quasi huit minutes de grâce. Le morceau est complètement planant et le refrain emporte littéralement, même l’armoire à glace de la sécurité est pris à dodeliner de la tête et à taper la mesure. A la dernière note du titre, un voile blanc translucide s’abat entre la scène et le public.
Je suis complètement scotchée!
Les lumières s’éteignent puis se rallument. Un son de métronome, puis d’horloge, puis les deux suivit de nombreux autres « tic-tac ». Sur le rideau défilent des images de montres à gousset, et d’autres pièces d’horlogerie.
Ça, ça veut dire «The Watchmaker». Youpi! L’intro a presque des airs de berceuse et puis ça se complique, les sons deviennent petit à petit beaucoup plus denses et brutaux, un chouia plus et je headbang! Wilson, en ombre chinoise sur ce qui ressemble quand même franchement à un linceul, est complètement habité. Onze minutes et une outro démente tout en voix d’outre-tombe accompagnée de grands coups de vibrato.
“Thank you Paris, this was the story of the watchmaker, the guy who killed his wife and buried her into the stairs.”
Sa voix déformée par une espèce de résoneur annonce la suite : «Index» Là je sautille carrément!
“This guy is really fucked-up too… he is… a collector.”
Hurlement général du Trianon. Images de papillons punaisés de mômes en plastique ultra flippants et d’énormes araignées (Kouta est grave rassuré). Petit (tout petit) désavantage d’être au premier rang, on se tord le cou pour voir les images projetées, mais ça n’est clairement pas d’ici que l’effet est le mieux. Gros avantage tout de même, on a la possibilité de voir les musiciens à travers le rideau malgré les jeux de lumières.
Hoard
Collect
File
Index
Oh my… que cette song envoie en live! Le musicien pieds-nus bouge avec des airs de scientifique fou, Nick Beggs, au chapman stick cette fois, prends des poses totalement épiques tout en assurant des chœurs parfaits.
Catalogue
Preserve
Amass
Index
Fin de morceau en apothéose, le rideau tombe sans aucun jeu de lumière et le courant d’air qui le suit nous saute au visage.
Re-scotchage!
Petit instant de pause le temps de rapatrier le rideau sus-cité en coulisse et accessoirement qu’on se remette de nos émotions. Je me rappelle à peine du titre suivant «Insurgentes». Je ne me souviens même pas si il l’a présenté tellement j’en ai pris plein la vue et surtout plein les oreilles. Je me réveille à la présentation du morceau suivant.
“So this song is the first song I wrote for my solo record. It’s named after a twisted film director. For no particular reason.”
Rha ça va être “Harmony Korine” ! Les visuels magnifiquement glauques à base de cheveux longs, de masques à gaz, de Battersea Station et de corneille humanoïde commencent à défiler sur l’écran. Premier refrain, mais que je kiffe cette façon de moduler le son des voix simplement en s’éloignant du micro : c’est simple, efficace et ça en jette! Les musiciens sont à fond, Marco Minnemann prend son pied et ça se voit. Wilson arpente la scène, guitare en bandoulière et s’approche si près de nous qu’on pourrait presque lui chatouiller les orteils en tendant le bras. D’un coup, il me regarde droit dans les yeux avec un regard de musicien possédé, je voudrais lui faire de grands sourires mais je suis juste tétanisée (impressionnable on a dit?) La chanson se termine sous un tonnerre d’applaudissements! N’en rajoutez plus, je suis liquide.
Puis c’est le magnifique et déchirant «No part of me» qui arrive. Je plane et apparemment une bonne partie du Trianon aussi.
“So did you guys have any well-known serial killer in France?”
quelqu’un hurle “Guillotine!”
“No I think that doesn’t really count, it’s an object. You know you’ll have to do better.”
(mais c’est qu’il nous ferait presque des blagounettes)
“We have several of them in the UK or in the USA.”
“So the next song is about a particular nasty one named Dennis Rader”.
nous dit-il après nous avoir expliqué que la particularité de ce serial-killer là est de prétendre regarder la télé et dîner avec la famille qu’il s’apprête à (ou qu’il a déjà, je n’ai pas bien saisi) massacrer. Ambiance.
«Raider II» donc, 23 minutes et des poussières, une intro au piano/voix entrecoupée de profonds silences qui font doucement monter l’angoisse suivit d’une vague de sons bourrins plus chœurs épiques qui nous arrivent dessus tellement sans prévenir que j’en ai un énorme sursaut de recul! (assez risible j’en conviens) Un solo de batterie totalement impressionnant, la preuve par l’image de la virtuosité de Guthrie Govan et des visuels tellement angoissants qu’ils crient « Lasse Hoile »!
Morceau suivant. Steven Wilson pose sa guitare et s’éloigne de son orgue d’un air très concentré. La première partie au piano de «The Raven that refused to sing» commence. La chanson est vraiment magnifique, une des plus belle de l’album.
A la fin du morceau les musiciens quittent la scène en faisant de petits coucous au public. Applaudissements retentissants, hurlements, sifflements : Le Trianon est content.
Après une petite pause, le temps semble-t-il d’aller se chercher des mousses, les voilà qui reviennent sur scène leurs verres à la main, à la cool.
“So I don’t really have a hit single, now (mouhahaha), but maybe you know I had another band called Porcupine Tree.”
Hurlement général et particulièrement enthousiaste de la salle.
“The first three albums were almost a solo records, so I thought it would fit here. I wrote this song when I was a teenager, and that was a loooong time ago. It’s called «Radioactive Toy».”
Steven Wilson joue du Porcupine Tree, le public se pâme. La song en question est psyché tout plein et apparemment pas si obscure que ça puisque la quasi-totalité du Trianon reprend joyeusement le refrain. Wilson himself nous encourage à chantonner (on aura tout vu). Dernière note. Les musiciens saluent la foule en souriant franchement, Wilson les présente un à un en faisant des grands gestes de chef d’orchestre allumé vers l’écran où défilent leurs noms accompagnés d’un petit croquis d’Hajo Müller. Saluts sous des applaudissements plus que chaleureux et les gars quittent la scène. Hurlements retentissant, j’applaudis à m’en décoller les paumes. Des cris et des ovations pendant ce qui me paraît de longues minutes, mais point de deuxième rappel. Les roadies commencent déjà à remballer. Dommage.
On sort de la salle dans cette grisante euphorie que provoquent les concerts géniaux. Ces types sont des virtuoses, définitivement!
Steven, tu reviens quand tu veux. On t’attend, y’a pas de souci et merci.
Contrairement à une bonne partie de la blogosphère des crafteurs je n’affectionne pas particulièrement les blouses. Par contre je voue un amour inconditionnel au t-shirts.
Dans mon tiroir il en traînait un blanc, tout simple, que je trouvais très bien coupé, mais qui était devenu un peu court et qui était surtout plein de tâches de café.
J’ai entièrement décousu la bête et j’ai entrepris de le cloner. Pour le tissu j’ai utilisé un teesh xxxl de decathlon, blanc pour avoir exactement le même. Aucun je dis bien AUCUN souci pendant la réalisation je crois que c’est le premier projet qui se passe aussi bien, en 3 heures c’était plié.
Seul petit fail j’ai coupé de façon à conserver l’ourlet du t-shirt original (c’est ça de moins à faire ^^) du coup y à un coté qui ne tombe pas à la même hauteur. Bon c’est pas hyper flagrant non plus.
Verdict : nickel! Il est bien coupé, assez long pour me couvrir le dos et léger pour l’été qui arrive (si, si, si, on y crois).
Pour une finition propre sur l’encolure j’ai simplement fait un biais/parementure mais ça alourdi un peu le tissu et du coup le haut baille un peu. Si vous avez des idées pour remédier au problème je suis preneuse :).
Dans le Jukebox :
Pendant ce projet j’ai écouté une de mes addictions musicales de l’année. L’ovni de ma playlist habituelle. J’ai nommé : Mika.
J’avais écouté “Life in cartoon motion” son premier album l’été de sa sortie en 2007 (ça nous rajeuni pas tout ça!). Je me souvient avoir particulièrement kiffer “Relax” et d’ être assez vite passé à autre chose.
Et puis je suis retombée sur l’artiste complètement par hasard alors qu’un Allemand essayait de me prouver par a+b que :
“Mais si je connais des chanteurs français : Piaf, Brel… Mika”
C’était fort drôle certes mais c’était aussi un soir où j’était claquée et ou j’en avais absolument ras la casquette de tout! Alors forcément quand pour rétablir l’équilibre des forces ont a écoutés la version original de “Grace Kelly” le refrain à comme qui dirais harponner mon attention :
“I could be brown, i could be blue i could be violet sky… got be everything more, why you don’t like me why you don’t walk out the door”
et bah figurerez vous que c’est exactement ce que j’avais besoin d’entendre! De la : “fuck you song” tout ça sur un fond pop et hyper joyeux qui donne grave la pêche!
Du coup j’ai écouté tout son catalogue pendant quelque temps ^^.
J’étais complètement passée à coté de son 2eme opus “The boy whoknew too much” qui, même si il suis la même formule joyeusement pop que le précédent (et qu’il y à des choses très bien dessus), ne m’a pas accroché l’oreille plus que ça. Sauf peut être “Dr Jhon“.
Par contre j’ai passer en boucle son 3eme album “The origin of love” sortit récemment plus varié dans les sonorités que les deux précédents avec un coté electro très affirmé beaucoup de collaborations moins de couleurs mais toujours pas mal de fun!
Au delà de la musique j’aime aussi beaucoup l’univers coloré, décalé, déjanté du bonhomme même si oui il faut s’habituer un peu aux couleurs saturées ^^. Je vous laisse sur trois song, une de chaque album :
“Love Today” version live au parc des Princes, avec une outro à grand coup de steel drum s’il vous plait! :
(live qui est d’ailleurs dispo sur youtube dans son intégralité la plus complète et pas en qualité pourrie)
“Lover boy” moui je la trouve choupi cette song ^^ Qui comme l’image de la vidéo ne l’indique pas est sur son 2eme album :
“Love you when i’m drunk” sur “The origin of love” : 😀
“Mais qu’est ce qu’elle nous cause des fêtes au mois de mai?”
Et bien pour une très bonne raison figurez vous. En novembre dernier tread&nedles organisait un concours tenue de fête . Le but : coudre une pièce qu’on porterait à l’un ou l’autre des réveillons/ marathon bouffe/usual stuff de fin d’année .
J’avais dans l’idée une petite jupette à volants en noir et blanc. Le truc tellement à l’opposé de ce que je porte habituellement que je me demande bien comment m’est venu l’idée en question ^^. Et cherry on the cake le tissu idéal traînait dans mon stock : un coupon de soie stretch blanche.
Pour bien commencer j’ai du une fois de plus faire face au syndrome du “patron introuvable” (la quête du bon patron ma malédiction personnelle je crois) . Qu’a cela ne tienne je me débrouillerais toute seule, en freestyle .
Je suis partie sur la base d’une jupe trapèze et j’ai coupé deux longues bandes de tissu que j’ai cousues sur la jupe en utilisant la technique des plis plats . Pas de problème pendant la couture mais j’avais prévu des bandes beaucoup beaucoup beaucoup trop longues et au premier essayage je me suis retrouvé avec un truc qui ressemblait plus à un tutu qu’a une jupe et qui n’était pas sans me rappeler une certaine image de mon enfance ^^
2eme problème je me suis rendu compte que même avec les volants la jupe était quand même transparente,gloire au tissus blanc!
Bon j’étais un peu découragé et j’ai eu une montagne de boulot en décembre alors j’ai abandonné l’idée d’être dans les temps pour le concours. Quand les choses se sont un peu calmées j’ai pris le taureau par les cornes ou plutôt la jupette par les fronces.
étape 1 : on découd les bandes de volant, on les ratiboise d’un bon tiers et on les recoud en utilisant cette fois la technique dite de la division cellulaire aux épingles : je divise en 2 puis en 4 puis en huit puis en 16 puis j’arrête parce que j’en ai marre de me piquer les doigts. C’était beaucoup mieux (le premier volant manquait même limite un peu de fronçage ce coup ci )
Etape 2 : pour le problème de transparence j’ai essayé de faire une doublure avec un patchork coupé dans les chutes de soie mais ça c’est avéré très moche. Pourtant j’avais bien cousu et surfilé proprement toutes je dis bien TOUTES les coutures , gros moment de lose -_-.
Du coup j’ai désossé un vieux pyjama bleu clair satiné trouvé dans ma pile de fringue à recycler et hop doublure check !
Ensuite il y avait plus qu’à faire les ourlets et poser les biais. Pour pouvoir l’enfiler j’ai cousu un gros élastique noir à la taille (j’avais peur qu’une fermeture éclair alourdisse le tissu tout fin) . Forçément comme le tissus est stretch mais pas la doublure, je me tortille un peu pour l’enfiler mais rien de bien méchant.
Finalement j’ai du la terminer en février donc bien après la deadligne du concours. Depuis je l’ai crash testé notamment en renversant la totalité d’un cappuccino dessus -_-. La bête se détache très bien ^^. Par contre je suis pas sûre que ce soit la coupe la plus flatteuse pour ma morphologie…
Dans le Jukebox :
Un vendredi soir j’étais tranquillement devant taratata quand :
Ça messieurs dame ça s’appelle une claque musicale. Ahlala cette voix! Asaf Avidan donc c’est lui :
Je me suis donc bien vite jeté sur l’album du bonhomme “Different Pulses” j’ai beaucoup accrocher à “Love it or leave it” et à la chanson éponyme.
Alors par contre je déconseille fortement d’écouter ça un dimanche soir pluvieux c’est pas ce qu’il y à de mieux pour le moral ^^ .
La chanson de la vidéo “The reckoning song” n’est pas sur “Different pulses”, mais sur l’album “The reckoning” issu de la période où il bossait avec les Mojos. L’ambiance y est beaucoup plus folk. Un petit exemple :
Et comme je trouve que sa musique gagne vraiment à être écoutée en live, je vous laisse sur la session de l’album de la semaine. Enjoy 🙂
Il y a quelques temps j’étais tombée sur la peluche Tux de Zibusine. Tux c’est le manchot mascotte de Linux. Linux pour les non-geeks et pour faire très simple c’est l’alternative libre à Windows dirons nous. Et il ressemble à ça :
J’ai gardé l’idée sous le coude et je l’ai ressortie pour l’anniversaire de Bab, une amie super-geekette de son état. J’adore faire des peluches, c’est trop fun!
Pour l’aspect technique, j’ai utilisé de la polaire que j’ai travaillée à l’envers pour avoir le côté pelucheux. Un patron gratuit de Tux est dispo sur le net mais quasiment sans explications, du coup j’ai monté la bestiole de la façon que je trouvais la plus logique, c’est à dire coudre le corps à la machine et y attacher les ailes, les pattes et le bec après à la main. Cette technique n’a pas trop mal marché mais je suis pas sure que ce soit celle préconisée.
Pour le rembourrage, j’ai pris ce que j’avais sous la main : chutes de tissus, bouts de coton, restes de fils. Le plus drôle, ça été les yeux ^^.
Et pour accompagner la peluche, je me suis amusée à dessiner une petite BD sur les aventures de Tux.
J’ai dessiné au feutre sur des feuilles canson et j’ai bricolé une reliure avec un morceau de cuir fin, un ruban et un bouton à recouvrir pour la fermeture.
J’ai terminé son cadeau avec plus d’un mois de retard (comment ça, lente ? ) mais il a eu l’air de lui plaire :).
Dans le jukebox :
Shaka Ponk ! Et particulièrement leur dernier album “The geeks & the jerking socks”
Ah la joyeuse bande d’allumés! Leur musique brasse un tas d’influences : du funk, de l’électro, du rock mais aussi du hiphop par moment. Des paroles en anglais/français/espagnol/esperanto bref un joyeux mélange. Le tout accompagné d’un univers visuel complètement délirant! Visuels faits entièrement par le groupe lui-même s’il vous plait! En plus de ça, j’ai eu l’occasion de les voir en concert en novembre dernier et ces types ont une énergie de dingue sur scène! Je peux vous dire qu’on en est ressortis épuisés et en sueur mais qu’est-ce que c’était bien! Le slam dans le public dès la première song a été un moment assez épique ^^. Je vous laisse avec ces deux morceaux :
“French touch, Puta madre!” Version live pour vous donner une petite idée de l’ambiance des concerts.
Et “My name is Stain” pour le clip que je trouve génial et fait de A à Z par les agités eux même.